top of page
Rechercher
  • Photo du rédacteurthermohorse

La thermographie, outil de prévention chez le cheval athlète.

La performance passe par une gestion optimale du cheval athlète, aussi bien sur le plan de son intégrité psychique que physique.


L'entrainement occupe une place importante dans cette recherche, mais il n'est pas anodin.

Que ce soit sur le travail de condition physique (prise de masse musculaire, travail cardiaque etc...) ou sur le travail technique spécifique, propre à chaque discipline (CSO, CCE, Dressage, Galop, Trot, Endurance, Reining …) l'entrainement va créer des microtraumatismes.


Si la charge de travail est trop importante, sans récupération suffisante, on tend vers le surentraînement (effet de sous-compensation + potentiel de performance diminuant) au risque de voir l'intégrité physique être lésé.


Un suivi régulier du cheval, permet de prévenir et d’écarter tout risque de blessures graves, en repérant les signes avant-coureurs d’un problème physique, même si aucun signe clinique n’est à déclarer.

« Le Cheval ne nous appartient pas. La seule chose que nous possédons c’est le devoir de nous en occuper correctement » Proverbe Indien.
 

Etre à l’écoute de son cheval.

  • Ressentir les moindres petits détails nous indiquant l’apparition d’un problème, une gêne, une réaction vive, un changement de comportement.

  • Analyser sa façon de se mouvoir, son fonctionnement, de quelle manière il s’articule sur ses sauts ou exécute tels ou tels mouvements etc…

Prendre du recul sur une éventuelle contre-performance et être capable de la comprendre.


Mais aussi d’utiliser des «outils» comme la thermographie afin de visualiser son ressenti.


Qui n’a jamais eu la sensation que «quelque chose n’allait pas» mais rien de significatif ou de visible ?






De par son aspect non invasif, la thermographie nous donne une vision globale du cheval à l’instant T.

Cette technique d’imagerie dite physiologique, permet de localiser les défauts de symétries thermiques évocateurs de pathologies naissantes ou avérées.


Ainsi un check up régulier (Thermographie complète ) permet de vérifier l’intégrité physique, et de minimiser le risque de blessures graves.

Voici un exemple d’un cheval que nous avons suivis.

 

Etude de cas avec un cheval, mâle, de 8 ans évoluant en CSO/CSI sur des épreuves pro 135/140 et ayant fait le circuit des 7 ans (CSI).


A l’anamnèse, on remarque un grand cheval, assez musculeux, avec de l’os et du cadre.


Au niveau des pieds, on retrouve une différence (légère ?) de hauteurs de talons : talon bas sur l’antérieur gauche (AG) et talon haut sur l’antérieur droit (AD).


On note que les tissus sont un peu « gras » au niveau des boulets AG/AD (présence de molettes) et un boulet AG un peu plus "rond" par rapport au boulet AD.


On remarque également un léger épaississement situé sur la partie médiale des tissus mous du canon de l’AG (en interne) par rapport à l’AD.


Au travail, le cheval est un peu délicat, au tempérament inquiet.

Il a été rapporté que celui-ci est plus difficile à gauche (raideur, difficulté à s’étendre, légère irrégularité intermittente) mais ne présentait aucune boiterie.


 


« Rendre Visible l’Invisible »


L’imagerie thermique IR nous permet d'obtenir les différentes variations de température sur une surface, grâce aux rayonnements de celle-ci qui sont invisible à l’œil nu.

La température de la peau reflète directement la circulation sanguine et le métabolisme du tissus sous-jacent.


Ainsi lors de lésions ostéo-articulaires ou musculaires sans infraction cutanée, l’organisme met en place une réponse inflammatoire stérile.

Une des premières phases de cette opération est la phase vasculaire:

  • Elle se caractérise par une vasodilatation avec augmentation du débit sanguin au niveau de la microcirculation irrigant la région lésée. On pourra observer de la chaleur et/ou une rougeur située localement.

  • Parallèlement à cela, la perméabilité vasculaire augmente, les liquides plasmiques se répandent dans les tissus entrainant la formation d’un œdème, ainsi que la sensation de douleur et de l’incapacité fonctionnelle, signes caractéristiques d’une lésion inflammatoire.

Une augmentation de 1°C est une information significative d’une perturbation physiologique relevant de l’inflammation (Turner, DVM) .


Ainsi à l’analyse des clichés, nous pouvons noter une asymétrie hyperthermique sur la partie latérale du canon AG (tissus mous) par rapport au côté opposé, avec un ∆T de 0.9°C ! Ce qui relève d'une dissymétrie thermique importante et montre déjà une zone bien ciblée.



(Fusion clichés numériques & thermogrammes, je vous invite à déplacer le curseur)


Sur cette vue, on note une activité hyperthermique située sur la partie médiale de l’AG>AD.

A travers ce schéma marqué thermiquement, on observe une asymétrie hyperthermique avec un ∆T de 1°C située sur la partie des tissus mous du canon AG >AD (cercle correspondant à la zone évoquée lors de l’anamnèse)



Nous remarquons ainsi que les signatures hyperthermiques sont présentes des deux côtés du membre AG (bilatéralité)

Nb : La complexité de la partie distale réside par un système vasculaire relativement dense imbriqué dans l’appareil musculo-squelettique du membre (thoracique/pelvien).


thermographie tendon cheval anterieur
Signatures hyperthermiques visibles des deux côtés du membre AG (vue latérale & médiale)

A la vue des thermogrammes et de ces signatures hyperthermiques situées sur l’AG, une visite du vétérinaire s’impose pour examiner cela.


La thermographie a mis en lumière la présence d’une inflammation et l'a quantifiée avant même l’apparition d’un signe clinique, comme une boiterie par exemple.

Le vétérinaire, après examens complémentaire (échographie/radiographie) a pu établir un diagnostic en donnant la nature des lésions.


ThermoHorse travaille en collaboration avec des vétérinaires afin de leur fournir un examen thermographique de qualité, aidant au diagnostic.



AVERTISSEMENT: ThermoHorse n’établit aucun diagnostic, seul un vétérinaire est habilité à cela.

Posts récents

Voir tout
bottom of page